Le récent effondrement d’une partie du viaduc de Gênes soulève de nombreuses interrogations… A commencer par la solidité des ponts hexagonaux. A Lyon, ce sont par exemple 185 ouvrages d’art qui font l’objet d’une attention toute particulière, alors que la capitale des Gaules recense au total 709 ponts et trémies. Un patrimoine tout simplement inégalé en France.
Pour autant, la métropole lyonnaise se veut rassurante dans ce dossier, et l’a fait savoir à France Info : « Il n’y a aucun pont à Lyon qui correspond à la conception, ni même à la structure du viaduc de Gênes », confirme ainsi Jean-Luc Da Passano, son vice-président. Avant de préciser que les ouvrages sous surveillance ne présentent pas de réel danger pour la population, bien que ces derniers répondent à des contraintes spécifiques.
C’est particulièrement le cas pour le pont Bonaparte, le seul pont de la ville à pouvoir supporter le passage de convois exceptionnels, la passerelle métallique de l’Île Barbe rattrapée par le poids des années. Mais aussi le pont de Vernaison, devenu trop étroit, qui devra être prochainement remplacé afin de répondre aux exigences d’un trafic toujours plus dense.
12 agents affectés à la surveillance des ponts
Concrètement, 12 agents sont actuellement affectés à cette surveillance et procèdent à des visites annuelles ou triennales. Ils sont par ailleurs secondés dans cette mission par plusieurs bureaux d’études aux capacité d’investigation plus larges, poursuit le média.
Question budget, la note s’avère quant à elle plus salée année après année ajoute l’intéressé. Les contrôles détaillés de trente ouvrages rhodaniens en 2018 ont en conséquence coûté la bagatelle de 145 000 euros à la métropole.